Quand on veut approfondir la pratique du yoga, il y a un moment où l’on n’a plus le choix : il faut faire rentrer le yoga à la maison !
J’apprends …. à pratiquer régulièrement à la maison.
- Trouver le bon moment
C’est facile à dire ! L’idéal est bien sûr de s’organiser un rituel quotidien : éteindre le téléphone et les alertes mails, prévenir que pendant un moment défini, on n’est plus là pour personne, créer une atmosphère propice à la méditation, à la relaxation.
Parfois, dans la vraie vie, c’est un peu plus rock’n roll. Chez nous, le matin, ce n’est imaginable, les petits étant de fantastiques réveil-matin, il ne reste que le soir, après le coucher des lutins.
Parfois, c’est un vrai moment de relaxation, un temps délicieux, qui permet de clore la journée dans une belle énergie.
Parfois, la fatigue est plus forte que la motivation. Mon astuce est alors de démarrer par mes postures ou respirations favorites. Parfois, c’est comme quand, en plein hiver, il est difficile de sortir le soir, dans le froid, pour aller assister au cours de yoga : difficile de se motiver pour y aller, et quand on y est, on est juste bien. Ces soirs là, c’est encore meilleur de se rendre compte qu’il est possible de pratiquer malgré tout.
Mais il y a aussi les soirs où les sollicitations de la journée ont été tellement intenses, où le sommeil des nuits précédentes a été tant et tant interrompu, que l’appel du lit gagne sur l’appel du tapis. C’est peut-être ces soirs là où il faut introduire dans sa tête la souplesse que le yoga nous invite à mettre dans notre vie. Accepter l’appel du lit 
- Trouver le bon endroit
On peut se créer un endroit dédié à la pratique, avec son tapis, ses blocs, ses livres, sa bougie, sa musique… si c’est possible, c’est une solution confortable et motivante.
L’endroit de pratique doit parfois être nomade : on l’installe quand on pratique. Heureusement, un tapis, un coussin de méditation ne prennent pas beaucoup de place.
On peut aussi être imaginatif et pratiquer dans un endroit qui nous inspire : sur le balcon, dans un jardin ou sur la plage…la liberté est très douce à savourer – à condition de se sentir en sécurité pour pratiquer !
- Construire sa séance
Si l’on suit régulièrement les cours d’un enseignant, on peut tout simplement reproduire de mémoire un peu du (ou des) cours précédent(s) lors des séances à la maison.
On peut aussi construire sa séance grâce à un bon ouvrage. J’ai commencé à faire mes séances à la maison avec « J’apprends le yoga » de André Van Lysebeth.
On trouve de nombreuses séances de yoga en DVD. Il suffit de suivre, c’est presque comme un cours.
Il est aussi possible de trouver des séances sur la toile, notamment sur YouTube, ou de télécharger des applis qui permettent de construire une séance personnalisée.
Il me semble important de prendre autant que possible conscience de son corps et de son bon positionnement – personne n’étant là pour corriger éventuellement une posture.
- Du sur-mesure
L’avantage de la séance chez soi, rien que pour soi, est qu’elle peut être sur-mesure. Mal au dos ? Il est possible de faire des postures qui calment le mal de dos. Stress ou anxiété ? on choisit ses respirations, postures, mantra, en fonction du besoin du moment.
- Les micropratiques ?
Certains maîtres de méditation conseillent de faire des micro-pratiques de pleine conscience dans la journée.
J’adopte les micro-pratiques posturales et respiratoires également. Pendant le bain des enfants, quelques minutes de libre à devoir être « juste » présente, donnent l’occasion de prendre une posture, ou une respiration. Bien sûr, la concentration n’est pas la même que celle du moment dédié à la pratique, sans élément extérieur pouvant la perturber. Mais c’est un bel exercice de pleine présence au moment.
Pour commander le célèbre « J’apprends le yoga » de André Van Lysebeth : cliquez ci dessous. (merci !)
